Butterflies & Hurricanes
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 A god's stand

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Owein
Gai luron
Gai luron
Owein


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Classe: ménestrel
description: Ce jeune éphèbe ne semblant pas dépasser les 25 ans, au visage et à l'attitude avenante, recouvert de bracelets et de colliers en cuir, bois ou plumes est toujours vêtu d'une cape de voyage et d'habits faits pour la marche. Sur son dos, un sac en bandoulière d'où dépasse tantôt le pommeau d'une épée, le manche d'un luth ou le bec d'une flûte.

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MessageSujet: A god's stand   A god's stand Icon_minitimeVen 24 Aoû - 18:15

Les flèches de Deux-cent tours jaillirent dans l'aube naissante, aiguilles de nacre et d'albâtre titanesques au milieu de cette morne plaine. Le brouillard matinal s'épanchait en fins lambeaux, masquant pour le moment l'armée en marche. Qui tendait l'oreille aurait pu percevoir les tambours marquer le pas, accompagné du chant guerrier murmuré à mi-voix par les soldats, et leur pas régulier sur l'herbe encore perlée de rosée.
Face aux hautes murailles blanches, la guilde semblait ridiculement petite. Pourquoi une telle folie de tenter une guerre ouverte, pour une armée d'assassins? Ainsi se morfondait Owein dans son armure neuve, coiffé d'un heaume doté de rameaux de cerfs représentant Cernumos, protecteur de tous les animaux. Du fait de son nouveau rôle de chef de la guilde, il était en première ligne, chevauchant un fier destrier à la robe châtaigne, seul le vide résidait donc entre lui et le gigantesque écueil contre lequel sa flotte de soldats allait se briser. Le pas des fantassins dans son dos le rassura. L'Ancien ménestrel était à la tête des soldats et archers à pied, rebelles non animalitos ou animalitos possédant une seconde forme peu utile en bataille qui devaient s'engouffrer grâce à Ryooo dans la ville par la porte sud et attaquer la seconde muraille. En retrait derrière l'infanterie, un groupe d'hommes en pagne marchait paisiblement, la plupart d'entre eux le regard rivé vers les cieux; c'était le détachement des unités volantes qui avait pour rôle de pilonner les remparts sud et ouest afin de couvrir la charge du gros de l'armée. Des archers accompagnaient les plus gros volatiles, et des chariots remplis de pierres fermaient la marche, leur assurant des munitions pour deux jours de siège si nécessaire. Entourant les fantassins, les animalitos les plus puissants, ours, loups, tigres à dents de sabres et autres prédateurs, tous sous forme animale, portaient des armures adaptées à leur morphologie.
Quant à l'Ouest, il était occupé par des troupes fays volontaires et des animalitos de toutes sortes afin de prendre la cité sur deux flancs. Enfin, à l'Est et au nord, de maigres troupes équipées de machines de siège avaient pour rôle d'empêcher toute tentative de sortie de la part des troupes de la ville, ainsi que l'arrivée de tout renfort extérieur.

Un Homme mal rasé vêtu d'une robe sale vint tirer le Maître de la guilde de ses réflexions, c'était Cadoc, mage et conseiller

« Maître, je suis là pour vous informer que je viens de recevoir le message télépathique : Nos éclaireurs ont réussi leur mission. »

L’estomac d’Owein se noua instantanémment à l’écoute de cette nouvelle. Nous y étions. L’heure de vérité. Avant de plonger dans un état de furie guerrière, sa dernière pensée alla à Turin et Gérard, qui filaient vers le Nord poursuivits par SASEB.
« Cernumos soit avec vous ! » , songea-t-il. « Les défenses de la ville se voient heureusement privées de leur plus puissant guerrier ! ».
Il ignorait que le commandement avait été délégué à un être tout aussi terrifiant.
Owein tira sur la bride de son cheval, qui se retourna face à son armée. Celle-ci stoppa net..

« Hommes libres de l’Ouest ! Camarades animalitos ! Mes frères ! Les portes de la cité sont désormais ouvertes. Dans un instant, nous connaîtrons la terreur du combat, nous verrons nos amis tomber à nos côtés. La mort ne tardera pas à déployer ses ailes au-dessus de Deux-cent tours. Mais dans un instant, vous aurez égalemment une chance de gagner notre liberté à tous ! Une chance de mettre fin à des siècles de règne d’un Dieu, autoproclamé Roi des Hommes ! Que l’Homme gouverne l’Homme ! Que les Dieux restent au sommet de leur montagne ! Mes amis ! Aujourd’hui écrivons de nos noms l’Histoire de Deux-cent tours, demain nous élèverons les statues des plus grands héros de cette bataille... EN AVANT ! »

À ce signal, d’innombrables trompes sonnèrent, et dans un grand fracas d’armures, de boucliers et de cris, la masse humaine s’élança, déjà doublée par les animalitos volants chargés de blocs de pierre. C’est à ce moment que les cloches d’alertes retentirent à tous les coins de la ville. De peur que les portes ne se ferment, Owein accéléra l’allure de son cheval, collé aux félins qui bondissaient en rugissant, et plissa les yeux pour distinguer ce qu’il y avait au milieu de l’arche : une silhouette frêle et solitaire attendait là, impassible. Peut-être était-ce Ryooo ? Aucun soldat de la légion blanche n’était à l’horizon. Pourtant les remparts se hérissaient déjà d’archers et de fantassins luttant contre les animalitos aériens, et à l’Est les trébuchets venaient de lancer leurs premiers boulets.
Alors qu’ils n’étaient qu’à une vingtaine de mètres de la porte, esquivant les flèches tombant sur eux en pluie, le destrier d’Owein fit une ruade, et renacla, refusant de faire un pas de plus : il semblait terrifié. Soudain il comprit. Les yeux de l’Homme seul venaient de s’allumer d’une lumière rouge. Le cheval projetta Owein à terre puis gallopa en sens inverse le long des rangs de soldats. Le ménestrel se releva juste à temps pour voir le meneur de meute, un puissant tigre des montagnes à dents de sabre se faire arracher la mâchoire d’une seule main par leur seul opposant, le Seigneur de la Lune rousse. La totalité des braves soldats se figèrent, térrifiés, jusqu’à que l’Homme-aigle se relève et brandisse son épée.

« Nul démon ne saura freiner notre victoire, je veux voir sa tête tomber de ses épaules ! »

La porte fromait un court tunnel sous la muraille, si bien que seulement dix hommes pouvaient d’y engager de front à la fois. La première ligne s’avança, dont Cadoc qui cria une incantation. Un gigantesque tourbillon enflammé jaillit de ses paumes et entoura Satonys, seigneur de la Lune rousse. Sous l’effet de la chaleur intense, les cheveux de ce dernier se mirent à prendre feu, ses vêtements se consumèrent, sa peau se roussit, son visage déformé par un rictus terrifiant sembla fondre, alors qu’il riait aux éclats, d’un rire froid qui résonnait contre le plafonde de l’arche.

« Ahahahahahahah ! Pauvres imbéciles ! Vous n’avez pas à faire à un démon, mais à un dieu ! ROAR ! »

Tout en rugissant, il se mit à trembler, prit de convulsion. Il enfla, et des lambeaux de peau pleuvèrent sur le sol, dans un spectacle si ignoble, que les soldats de première ligne furent prits de vomissements. Dans un coup de vent, les flammes du tourbillon s’évanouirent, laissant apparaître la véritable de Satonys. Grand comme trois hommes, couvert de plaques exhosquelletiques pourpres, il possédait qua tre bras qui lui jaillissaient des épaules, des bras épais et musclés, terminés par des mains griffues dont les ongles fumaient de chaleur. Sa tête, lisse et luisante, semblait sertie de deux gemmes rougoyantes qui observaient de haut les simples mortels qui lui faisaient face. Comme gueule, une forêt de crocs courbés et inégaux, régulièrement néttoyés par une longue langue fourchue. Enfin, des épines dorsales longues comme deux bras couraient le long de son échine et couvraient ses épaules.

Cadoc, le seul qui restait concentré, entama une seconde incantation, qu’il n’eu pas le temps de finir : Une des mains de Satonys venait de lui saisir la gorge, et l’élevait à présent du sol. Le contact entre la peau du vieux mage et les ongles du Dieu de la lune rousse produisait un crépitement écoeurant. Le pauvre homme gesticulait, tentait de se dégager à coups de coups de poings et de pieds, tout ça devant une foule muette et immobile. Owein s’élança à la rescousse de son ami et frappa de son épée sur les jambes de Satonys, mais la lame semblait innefisciente face aux plaques dures comme de la pierre qui recouvraient entièrement son corps. Il était de toutes manières trop tard. Le démon ouvrit sa gueule à un angle improbable, arracha la tête de Cadoc d’un vif coup de crocs et jetta son corps dont le coup s’était transformé en fontaine de sang sur les fantassins terrorisés. Un instant, plus rien ne bougea. Puis soudain Satonys s’élança et faucha de ses quatres bras les premières lignes de la coalition de la Guilde qui n’avaient aucune chance de survie. Owein, l’unique qui avait osé aller au corps à corps du monstre avait pu se jeter entre ses jambes et ainsi éviter la moisson mortelle. Il se releva une nouvelle fois et regarda la cité qui se dressait devant lui. Où était Ryooo ? L’Inconnu les avaient-ils abandonnés ? La situation était plus que jamais catastrophophique.
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Ryooo
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MessageSujet: Re: A god's stand   A god's stand Icon_minitimeMer 29 Aoû - 9:48

https://www.youtube.com/watch?v=rl7i_YxDl-8

Nos cœurs courageux n'avaient cesser de se battre. Et aucun hommes de la première vague n'étaient tombés. Les éclaireurs étaient de braves guerriers, digne de porter le titre de chevalier. Un long cor résonna entre les rochers, les pavés et les pierres. Le granit et le calcaire se fendait sous les sabots rapide d'Oweïn. Fier cavalier , à la volonté impossible. Il faisait face avec son armée. Le souffle d'un mécréant encore réveillé attira mon attention. Le soldat, caché entre les débris de pierre et un cadavre, essayait de ramper, il répétait sans cesse les même mots. L'empoignant par son armure de dos, je l'abattais face à moi contre un mur. Ses jambes blessées saignaient abondamment.

-Que dites vous ? Soldat de la cité aux Deux cents tours ? Quels sont ses mots que vous proférez contre nous ?

L'autre me jeta un rire ignare et commença a se baver dessus. Révélant sans doute la méchanceté qui régnait au sein de cette armée royale. Plus fou et monstre que réel homme, il débita quand même son lot de parole.

-Satonys le grand va vous écraser. Satonys . Satonys. A lui seul...il déploie sa fureur, et jamais rien n'atteindra son cœur trop bien protéger au delà de la douleur. Jamais..Jamais..vous n'y arriverez..Vous êtes morts.. morts..Satonys va me protégez. Il va vous Tuez.D..ieu de la L..une Rousse. Sat..o..nys..

Il expira en retombant sa tête pouilleuse vers la mienne, et d'un pas de recul étonné il tomba par terre dans un fracas mou et boueux.Héléoen accourue suivie de nos soldats. Elle m'interrogea du regard. Alors que la rue était déserte autour de nous, les pavés résonnèrent sombrement, déjà une vague de gardes royaux arrivaient. Mais à la première porte...
Nous tournâmes tous notre regard vers cette lointaine porte. Grimpant en hauteur afin d'observer l'horizon. Une montagne de feu se créea et même si nous étions loin, nous entendîmes ce rire roque et foudroyant, ainsi que ce rouge montant au ciel. Que devais je faire? D'autres soldats animalitos allaient arriver.. Mais des guerriers arrivaient du nord. Mais au sud, Oweïn avait de graves ennuis si je prenais en compte ce que nous avions vus et ce que le soldat avait annoncé.

Héléoen était capable d'assurer le commandement de quelques hommes. Et ces chevaliers étaient à la mesure de la protéger.

-Héléoen,... mon regard aurait pu annoncer une nouvelle heureuse venant de mon coeur malheureusement l'heure n'était pas aux joyeux sentiments romantique,....
Héléoen, Peux tu avec l'aide de ses éclaireurs, fermer la porte devant nous. Et tenir votre poste pour empêcher ces soldats de descendre et d'arriver dans le dos d'Oweïn ? Pendant ce temps, je m'en vais aider Oweïn à combattre cette chose de feu que nous avons vu. Satonys.

La jeune femme eut un sourire, un sourire amical, amoureux, gentil , réconfortant. Elle savait ce que Ryooo pensait, mais étonnamment elle croyait plus en lui que lui même. Elle s'approcha le serra dans ses bras et lui dit de s'en aller avec courage et amour. Elle savait que si elle échouait l'armée serait trop nombreuse d'un coup pour que Ryooo et Oweïn confronte Satonys et une armée de soldats fourbes. Aussi, avec les quelques soldats qui avaient tenus bon et qui étaient forts et courageux, elle allait maintenir ce niveau fermer. Elle pris un arc au sol et ordonna aux autres de faire de même et de ramasser de nombreuses flèches d'argents. Au sommet de la porte, derrière un crénelage de pierre, et attacha ses cheveux dans un chignon avant de lancer un dernier regard à Ryooo qui attachait solidement une épée à la selle d'un destrier Royal de deux cent tours.


https://www.youtube.com/watch?v=P33_YB8v96I&feature=related


L'épée nettoyée, rangée dans son fourreau. Le front sec, essuyé de toute sueur. Le regard vif et assuré, le pied à l'étrier l’amenant en selle de son étalon. Ryooo fit un geste de main à ses éclaireurs . Tous savaient que le coeur de ce jeune homme était avec eux. Que son courage les habitaient. Peut être était ce cela , la force de Ryooo. Il apportait l'espoir. Il était l'éclaireur incertain, le fou qui bondissait dans le combat, il criait des paroles et réconfortait les autres.
Il chevauchait au galop la rue déserte vers un monstre géant. Il chevauchait, les cuisses serrées contre le flanc du cheval, les brides détendues, confiant dans la course de l'animal. Son oeil apeuré des combat le faisait galopé rapidement. La douce main de Ryooo tapota l'encolure crème de l'animal.

-Fait de ton mieux. Galope. Galope toujours. Une fois que je ne serais plus sur toi. Reviens sur tes pas. Tu es fier. Beau, et repenti. Personne n'aime se batre pour rien. Surtout les chevaux. Personne ne veux quitter son étable, son pré ou sa colline pour servir un monstre hérissé de dent.

Les paroles firent remuer les oreilles du cheval, il ne comprenait peut être pas ce que Ryooo lui disait mais il ressentait l'émotion et la force du jeune homme dans le ton ses mots. Ryooo se concentrait aussi, en parlant ainsi. Il voyait les pavés au sol se noircir d'un sang qui avait déjà couler. Il voyait le ciel rougir sous les attaques d'un démon à quatre bras. Devant Ryooo, à quelques mètres, se trouvait Oweïn, l'épée tendue. La cape au vent des attaques du monstre.

Le corps inanimé et mort d'un homme retomba au sol, après que Satonys lui eut dévorer la chair et la tête, de ses dents. Un grand silence régnait lors de l'attaque du Démon. Les soldats pétrifiés ne pouvaient guère combattre une puissance aussi dévastatrice, pas de face du moins.

Plus que quelques mètres, et Ryooo était aux cotés d'Oweïn. Le Sage ménestrel animalitos, Chef de Guerre et incontestablement un grand chevalier du bien et de l'honneur, meilleur guerrier de l'armée ici présente. Il se tenait seul dans le dos d'un Démon géant, rouge, au corps mutilé et sanglant.
Le Bouclier rond s'agitait sur le flanc du destrier. Ryooo se pencha, décrocha la sangle et attrapa l'arme . Plaquant sur son bras droit le bouclier . Il reprit son souffle. Il devait aider Oweïn, du mieux qu'il le pouvait.


Le silence masqué du carnage, laissait entendre les sabots claquer sur le sol.
Je n'avais pas envisagé en venant me battre ici, d'affronter un tel spectacle de cruauté. Même Oweïn semblait épuisé et terrassé à cet assaut de l'ennemi. Satonys avait foudroyé bon nombre des soldats de première lignes. Il arrêta légèrement ses crocs en percevant le bruit de sabot. Sans s'en soucier. Il était un Dieu. Que pouvait donc faire une guilde de misérable déchus et déchets de la société. Rien n'allait l'arrêter. Rien. Il mordit une fois de plus la chair vivante d'un jeune homme, dont le cri résonna longtemps.

Pouvait-on tuer un Dieu ?


Satonys le grand va vous écraser. A lui seul...il
déploie sa fureur, et jamais rien n'atteindra son cœur... trop bien
protéger au delà de la douleur.... Jamais..Jamais..vous n'y arriverez..Vous
êtes morts.. Il va vous Tuez. D..ieu de
la L..une Rousse.


Un Dieu de la Lune Rousse qui tuait de simples soldats pour sa vengeance ?
Quelle était la raison de sa venue ici ? S'il faisait partis de ce monde magique en temps qu'être sur cette bonne Terre, pourquoi combattre dans les rangs de l'Empereur.

Cela n'avait aucun sens.

C'est à ce moment là, que Ryooo attrapa la lance. Et que dans un trait la jeta avec force contre l'épaule du Démon.

Le cliquetis du fer écrasé contre l'épaule fit sourire le terrible aux quatre bras.
C'était à peine croyable pour lui, que je puisse osé lever la main contre sa toute puissance.

Et j'avais dans ma tête une idée , une idée idiote, absolument folle. Une idée qui ne m'empêcha pas de filer au galop devant Oweïn en lançant ce javelot contre l'épaule d'un monstre en lançant brièvement un regard d'espoir envers notre guide et notre chef qu'était le fougueux Oweïn.

-Comment oses-tu ! Sanotys ! Fendre les bataillons de Mortels.

Je devais être inspirer quand je dit cela. Malgré tout... Mes Pieds se détachèrent des étriers et mes genoux se fortifièrent avec forces. Mon cheval tremblait. Mais son rôle allait être terminé très bientôt.

-N'as tu pas honte ! Vermine sans douleur! De te battre contre ces simples Humains.

Jouer le rôle d'un héros me plaisait. J’espérais que Oweïn prendrais la relève une fois que mon idée serait finie.

Enfin je tirais sur la brides du cheval. Me hissant avec un petit saut sur la selle avec mes pieds, Me sentant partir en avant dans un bond, jetant le bouclier de toute mes forces dans la tête du Démon.

L'attaque était ridiculement pitoyable. La plupart me voyant agir ainsi me croyait mort avant même que je n'eus terminé mon action. Pourtant, la plus incroyable des choses étaient que j'avais fois en mon idée. Le bouclier n'était là que pour distraire le Démon. Puisque, comme je l'avais imaginer, tout contact le faisait rire, après tout il était " un Dieu". Distraire un Dieu, était peut être misérable , mais au moins Sanytos ne perçut pas une seconde ce que je voulais faire.

Mon saut vers lui, me permis de dégainer mon épée ,tandis que le démon jetais le bouclier au sol. Et dans la précipitation ne pensait pas à affronter cette longue lame aiguisée qui était la mienne et qui venait de perforer son tendre cou non revêtu de plaques protectrices.

Le Dieu de la lune Rousse n'avait jamais été atteint en hauteur par des hommes, pourquoi s'en soucier ? Ils était trop petit et trop peu rapide, et les flèches ne lui faisait rien.

Le coup porté fit trembler la lame avant qu'elle ne s'enfonce dans la chair et dans l'ensemble pourpre avec un giclement sournois d'un mélange ressemblant à du sang noir et impur.

Les Gemmes explosèrent et la tête roula sur les épines dorsales dans un mouvement d'escalier avant de retomber sur le bouclier d'un soldat au soldat qui se mit à crier de surprise en voyant la grosse tête à crocs par terre.

Quelques secondes plus tard, le même soldat repoussa un cri en me voyant tomber sur lui. Je n’avais malheureusement pas le pouvoir de voler.
Les genoux du monstre cédèrent et il tomba par terre dans un fracas de cadavres humains écrasés. Derrière moi.

Lorsque je me relevais et aidait le soldat à se relever, tout autour de nous, n'étais que sang, chair et tristesse. Il me regardait toujours avec un air si étonné que je me demandais si un jour il allait regarder autre chose.

Je n'avais strictement rien fait. Puisque..
En tout logique..

Alors que le silence était brisé. La bête commença à bouillonner de partout, et de façon magique. Le cou commençait à se reformer.

Dans une convulsion une épine de son épaule se redressa d'un coup et nous frappa moi et le soldat nous expédiant au loin , roulant au pied d'Oweïn.

Le Démon n’avait plus de tête. Mais les gemmes perforèrent le corps musclé du Démon et un sourire machiavélique apparu sur torse.

-ROAR rien n'est jamais terminé. Je suis encore là. Je vais en finir avec vous. Monstrueuse choses.

Dans une expiration, je me tentais de me relever.
Regardant Oweïn dans les yeux.


- Tes amis sont là Oweïn. Tes Éclaireurs et Soldats sont là. Ne laisse jamais le peur et le doutes envahirent tes yeux. Garde foi en ton regard courageux. La seconde vague de la Guilde va arriver. L'Inconnu va venir nous aider. Mais aujourd'hui, il est temps pour toi d'achever cette monstrueuse chose décapitée. Tes Hommes et Toi savent maintenant que l'espoir n'est jamais perdu. Et que la Guilde peut vaincre, ce que nul n'a encore vaincu.

Je tournais mon regard vers le Démon qui craquait ses doigts, face à nous.


- Désolé.. de parler comme ça Oweïn. J'espère que tu vas t'en sortir . Je vais retourner de ce pas à la porte du second niveau. Pour aider les Eclaireurs à repousser le premier assaut de l'armée du centre. Nous comptons sur vous, pour venir nous aider à repousser tout cela.
Lorsque vous arrivera à nous, nous ouvrirons la porte du second niveau. Et vous pourrez tous prendre en tenaille les soldats de la Cité.

Je passais ma main dans mes cheveux. Avant de ranger mon épée. Et de reprendre la bride du cheval.

-Puisse l'Aube se lever. Et les Animalitos triompher !

[Note : J'espère que mon rp vous dérange pas =O]
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MessageSujet: Re: A god's stand   A god's stand Icon_minitimeVen 12 Oct - 8:40

https://www.youtube.com/watch?v=Y4uY5cpGTjU&feature=related

Malheureusement rien de va jamais comme il faut. Il y a toujours des soucis et des problèmes. Et là, Owein était pétrifié. Cela faisait plus d'une simple seconde que j'avais parler. Et Le monstre chargeait de nouveau. Je comptais sur la vaillance de ma bien aimée pour tenir bon la porte encore quelques instants.
Je lançais le cheval au trot sur Owein. Virevoltant la main enflammé d'un espoir ténébreux. Comment vaincre un Dieu de la Mort déjà décapité, qui s'obstinait à nous pourchasser ?

Le sang qui coulait dans mes veines bouillonnait. Jamais on ne ferait de mal à plus d'amis que ce n'était déjà fait. L'immondice du mal allait devoir frapper d'autres choses que mes amis. Jamais au delà de la frontière du psychique je ne m'étais rendu. La raison et ma conscience me disait toujours de craindre pouvoirs et magie. Mais il était temps de me reveiller et de faire preuve de courage plus qu'il n'en fallait pour terrasser ce monstrueux Satonys.

Owein avait eut l'occasion de le frapper mais Satonys était plus fort que nous ne l'étions. Malgré toutes ces difficultés, que pouvait faire un ogre de puissance face à des sentiments. S'il en éprouvais, pouvait-il se rendre compte du mal qu'il faisait. J'allais le renvoyer d’où il venait, très rapidement. La garde transpirante de mon épée dans mes doigts serrés était prête. Ma course commença, l'épée sur le coté, prise à deux mains. Satonys prenait appui au sol. Chargeant son attaque de feu. Alors que ma course me menait droit sur lui, un cri familier arrêta une demi-seconde mon action.

[RP non terminé]
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MessageSujet: Re: A god's stand   A god's stand Icon_minitimeSam 13 Oct - 22:05

[Note : Je RP avec SASEB mais ce sont d'autres personnages. C'est plus pratique comme ça.]

Un froid soleil s'était levé sur la cité. La fine brume témoignait de l'arrivée de l'Automne, malgré l'été à peine entamé. Déjà le froid hivernal s'installait. Les habitants, terrorisés, restaient enfermés dans leurs maisons.
« Fière cité aux deux-cent tours, la fière cité n'en était pas à sa première rébellion repoussée. »
Ainsi devisait Théodor, unique héritier légitime à la couronne (du moins, le croyait-il), tandis que son écuyer le revêtait de sa plus belle armure d'argent.
<<Mon père l'Empereur n'est qu'un vieux lâche pour quitter le champ de bataille avant la première heure. Bien heureusement, son règne touche à sa fin. Dire qu'il a gouverné mille ans ! Qu'en penses-tu, Arkandar ?>>
Théodor, comme toujours, parlait avec un ton ironique et infiniment condescendant. Un fier soldat tout de blanc vêtu releva la tête. Il s'exprima d'une voix riche et puissante, témoignant peut-être des nombreuses batailles qu'il avait mené.
<<J'ai juré de servir les Deux-Cent Tours jusqu'à la mort de mon être.
-Je ne m'attendais pas à une autre réponse de la part d'un laquais de l'Empereur...>>

À peine avait-il fini sa phrase que trois lames recouvraient sa gorge. Trois autres chevaliers blancs. L'écuyer, terrorisé, s'interrompit dans sa tâche.
<<Personne n'insulte ainsi Arkandar, capitaine et second meilleur chevalier du royaume !
-Laissez, mes braves soldats. Cette demi-portion n'en vaut pas la peine.
-Vous autres de la Confrérie de l'Albâtre... Quand je serai empereur, je vous ferai tous pendre ! Vous n'êtes que des bandits et des mercenaires que mon père a recueilli comme il aurait adopté un chiant errant !>>

Arkandar se souvenait bien du jour où il avait passé l'épreuve de la confrérie de l'Albâtre. Tout grand guerrier, aussi puissant, expérimenté qu'il fut, n'aurait pas tenu plus d'une minute face à l'Empereur. Lui, en avait tenu trois. Jamais il ne respecterait quelqu'un comme il respectait SASEB. Il le sentait, ce jour marquerait la fin d'une ère. Sans qu'il ne sache pourquoi exactement.
Une puissante tempête surgissait des profondeurs de la Terre. Et l'Empereur était parti au loin. Quoi qu'il en fut, il n'était pas question pour Arkandar ni pour ses subordonnés d'abandonner la protection de la cité à un démon et à un pleutre.
Après un instant de silence, il reprit la parole.
<<Baissez vos lames, au nom de l'Empereur ! Théodor, savez-vous pourquoi pourquoi vous ne serez pas Empereur ? Parce que vos propres soldats ne vous font pas confiance, parce que le peuple ne vous fait pas confiance...>>
Il se rapprocha du prince présumé, lui murmurant à l'oreille :
<<Dites-moi, pensez-vous sérieusement être le fils de l'Empereur ? Vous a-t-il seulement regardé dans les yeux depuis votre naissance ? J'ai autant de sang royal dans mes veines que vous. Vous n'êtes qu'une image...>>
Rien d'autre que du silence accueillit sa remarque.
<<Qu'en dites-vous, « Prince » ? Prouverez-vous votre valeur au combat contre votre sœur ?>>
Pour toute réponse, Théodor se ceignit lui-même de son épée, et, après un moment de considération, jeta par la fenêtre la pierre verte que Ryooo lui avait laissé en souvenir, avant de partir de lui-même vers la guerre. Arkandar eut un petit sursaut d'hilarité.
<<Au moins, son inconscience n'en fait pas un lâche, et il est assez bon à l'épée, je l'admets.
-Capitaine Arkandar, notre première ligne de défense a été anéantie !
-À quoi joue Satonys?>>

Des mines confondues lui répondirent, et il sut que lui-même, au fond, rechignait à laisser un démon se battre à leurs côtés.
<<Il occupe la plus grande partie de l'armée ainsi que leur grand maître, mais un féroce groupe de rebelles se tient entre le démon et les renforts.
-Je vois. Ce sont sans doute les mêmes qui ont pris quarante de nos soldats d'élite lors de notre dernier... Incident, il y a deux semaines. J'ai hâte de voir par moi-même ce qu'ils vaudront contre le Bouclier de l'Empereur.>>

Et, s'emparant d'un magnifique écu à l'effigie du heaume de la Bravoure, il emboîta le pas à Théodor. Il se trouvait en réalité plutôt déçu par la tournure des évènements. Compter un démon parmi leurs rangs... Leur Ordre était tombé bien bas. Mais Arkandar vouait une confiance sans limite à son commandant. Il n'y prêta pas plus attention et chassa cette pensée.
C'est autre chose qui survint soudainement dans sa tête, le souvenir d'une journée de ce Printemps dernier. Un jour où il avait neigé. Et lorsqu'enfin les flocons avaient disparu, il avait découvert, stupéfait, l'Empereur blessé voire brisé, oui, le Roi-Dieu, capable de tenir tête à une armée, avait été poussé dans ses derniers retranchements par un seul homme.
Un jeune garçon, que l'on ne revit jamais. Un véritable miracle que cet inconnu qui était venu se battre pendant une journée sans même intégrer la Confrérie par la suite.
« Nous aurions bien besoin de ce genre de personnes, de nos jours... » songea-t-il amèrement en reportant son attention sur les bruits de la bataille contre le seigneur de la lune rousse.

Arkandar était de nature à se savoir presque invincible en combat, mais en ce jour bien précis, son esprit lui apparaissait quelque peu... Désolé. Des années durant il avait rêvé de revivre son combat contre l'Empereur, et une opportunité s'était enfin présentée lors de l'apparition de ce garçon dont la prouesse allait rester à jamais inconnue. Il l'avait longtemps cherché, cherché la trace d'un autre combattant dans ce monde capable de le surpasser. « En vain, » se répéta-t-il en descendant les nombreux escaliers de la Tour de l'Empereur.

La clameur des soldats s'éleva dans le ciel presque gris, froid, si froid était ce soleil d'Automne au cœur de l'Été.
Arkandar et Théodor allaient rentrer dans le combat.
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MessageSujet: Re: A god's stand   A god's stand Icon_minitimeLun 15 Oct - 21:00

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L'union de ses cheveux d'or et de la cendre reflétait l'amer défaire de la rebellions face à l'armée innombrable de deux cents tours. La cité était mieux gardé que le Saint Temple des Dragons, aussi perché soit-il dans la montagne. Les quelques Animalitos, et Rôdeurs durent partir en retraite dans les ruelles, guidés par l'habile Héléoen. Sa grâce n'avait d'égal que sa beauté. Elle illuminait les pavés enténébré, et les murs trop sombre du chaos. Ses reflets d'or flottant derrière elle dans un élégant mouvement qui divaguait , hissant l'espoir dans les soldats qui la suivait de revoir leurs aimées et leurs enfants.

Lorsque la porte céda. Les planches se démembrèrent une à une. Dans un flottement de clou particulièrement résonnant. L'armée fit son entrée en bataillon régit par deux téméraires et fiers Chevaliers. Arkandar et Théodor.

La pupille battante, et le sang fièvreux , la jeune princesse stoppa la fuite intuitive de sa petite troupe. L'odeur répugnante de la vengeance lui tournait depuis trop longtemps autour. Son frère, Théodor était arrivé. Elle le sentait, dans les moindre aguets des soldats. Dans leurs regards ténébreux autant envers la guerre que envers ce chefs misérable qu'il avait toujours été.
Arkandar servait fidèlement son Ordre de protection. Elle se souvenait de lui autrefois, quand il lui apportait de quoi manger lorsque son père le Roi et Empereur avait décidé de l'enfermer. Elle se souvenait aussi du visage de Ryooo, ce courageux jeune-homme que rien n'avait effrayé et qui était parti en mission presque suicidaire pour la délivré quelques jours plus tôt. Un jeune homme qu'elle chérissait plus que tout au monde, depuis le jour ou elle avait compris ce qu'était le sentiment le plus fort inscrit en son cœur.

Héléoen avait le cœur battant. Le bras levé en signe d'arrêt. Deux doigts serré à gauche de sa tête , sans bruit indiquèrent aux rôdeurs de se cacher ici et là. Quand aux chevaliers, elle leurs pria de lui faire confiance et de rester caché à l'abri dans une cave le temps qu'il faudrait.

-C'est mon devoir. Ma tâche à accomplir. Ryooo repoussera le démon. Je repousserai le Maitre. Notre union nous fera vainqueurs.

Le Chevalier sourcilla. Indiquant la prudence à Dame Héleoen.

-Je serai plus que prudente. devina-telle en ses pensées, Je serai le dernier souffle d'un vivant qu'il verra de ses misérables yeux.

Sa chevelure s'arqua en arrière dans un souffle et ses bottes se dirigèrent vers le soldats en armure étincelante qui se dirigeait au devant d'elle.

Arkandar reconnu immédiatement la princesse. Il voyait la flamme du combat dans ses yeux. Il eut sous son heaume un petit sourire narquois. Narquois envers Théodor. Car c'était à lui de combattre sa sœur, tel l'avait ordonné le grand Maitre. Le cheval, ruminant d'une vapeur de naseaux échappée, hennit lorsque la jeune femme entourée de soldat ennemis, se voyait devant son frère et l'écuyer de se dernier.

-Arkandar. Théodor. Je suis enchantée de vous revoir en ce beau jour si ensoleillé.

L'un une bride de sourire au lèvre, l'autre froid comme un mur, mais aucun des deux ne répondit.

-Théodor. Je voit que tu ne sait toujours pas faire tes lacets. Descend de ta monture. Mon épée va te montrer comment on fait.

Un soldat émit un gloussement perdu. La nervosité sans doute. Un autre lui enfonça sont coude dans le ventre, par solidarité, enfin pensait-il.
Le Prince plissa les yeux , la langue serpentant ses lèvres alors qu'il s'abaissait de sa selle pour poser le pied à terre.

-Chère Soeur. Cela fait si longtemps. Je suis content de voir que tes attributs de femme ont l'air de plaire, et de faire de toi une très belle pucelle sans intérêt au royaume. Comment te dire les choses clairement.. Héléoen.. Tu m'as toujours..

Il claqua sa langue.

-Dégouté..

Héléoen avait provoquer son grand frère, sous l'humour de son guerrier dont elle espérait revoir vite le contour de ses lunettes. Elle savait qu'il viendrait la sauver. Ryooo était son petit héros clandestin et immuable qui surgissait toujours lorsque son cœur l’appelait de sa plus fervente prière. Elle savait que son frère n'avait rien fait, et qu'il était en forme d’athlète. Tandis qu'elle.. Elle avait du affronté tout l'assaut de la garnison, plus les troupes, sans compter les nombreuses courses et fuites.

Elle était encore dans ses pensées. Quand Le Cercles des soldats commença à bouger. Formant un rectangle parfait. Laissant la rue libre aux deux combattants. Le Prince s'adressa alors avec méchanceté et cruauté à Héléoen.

-Chère Soeur. Dame rebelle qui ne mérite guère plus d'attention qu'un misérable cafard, je me dois de t'écraser. Parceque ..vois-tu.. ça m'agace. De te voir. De sentir ta répugnante chevelure. De voir tes yeux brillants alors qu'il n'y a plus AUCUN espoir !
Tu m'ennuie ! Tu m'ennuies d'être toujours là. Tu aurais du être morte. Tu aurais du crever comme tous ses misérables chiens qui oses s'opposer à nous ! Mais.. Mais comme Notre Père n'est qu'un lâche, il n'a pas pu tuer sa fille. Ce sera donc mon devoir. De mettre fin à ta tête dégénérée et lâche, Chère.. Sœur.

Le silence retomba dans un bruit métallique d'épée que l'on dégainait dans un sursaut d'impatience. Théodor se mit en garde face à Héléoen.

-Mais vois tu Sœur. Ton sang t'honores au moins de ma courtoisie. Alors, comme on dit, les dames d'abord.

Les soldats regardèrent tous la main de la jeune femme , elle aussi prête à ce genre de duel. Seulement, la voix pénétrante de sa consciente lui interdisait d'attaquer ce frère, aussi mécréant soit-il. Jamais Ryooo n'aurait aimer de telles choses. Car elle savait que ce fourbe n'était pas plus loyal envers sa sœur qu'envers son père. Quelque soit le parti pris de ce père.Le cœur glacé ds soldat figeait les moindres secondes. Le Regard D'arkandar suscitait le questionnement de son parti pris. Tout ici laissait à croire que ses cœurs de glaces, poussait la jeune femme à vaincre son frère.
Le tintement d'une lame de métal retentit. Aussi froide que les frissons lui parcourant l'échine et le corps. Aussi puissant que son pouls battant à travers ses seins, et aussi prêtes au combats qu'elle fut, elle inclina sa lame vers le sol.

Héléon soupira pour ses amis. Et fit un pas en avant. son frère agile avait déjà bouger à gauche. Dégainant un poignard caché dans son dos, pour assaillir le flanc de la jeune femme. Mais aussi froide qu'était l'atmosphère, le bras d'Héléoen vint bloquer l'action meurtrière. Le choc ne lui fit guère mal, elle dévia l'épée de son frère en arrière, reculant d'un pas. Il grogna tournoyant sa lame avec un enchevêtrement compliqué de passes et de poignets.

Le Combat d'Héléoen avait commencé.


https://www.youtube.com/watch?v=vWjbW-JD23k&feature=relmfu

Satonys devint comme flasque sous le trait de la flèche qu'un soldat bienhereux avait eut le courage de tiré. Cette distraction permit à Ryooo de jeter son épée dans les moignons d'écailles suppurantes qui servait de pieds à la créature des ténébres.
Ryooo roula sur le coté. Balafrant l'oeil de Satonys. Rugissant d'un cri immuable elle décréta que les pavés allait lui servir de projectiles. Enchainant les jets de pavés, elle se déchainait sur Ryooo qui courait, et qui aux pas près se faisait ou non écraser par les véritable météorites que le démon lui jetait avec une force des plus redoutables. Véritable appât de course, Il occupait assez le démon à lui seul pour que le régiment de guerriers reprennent confiance.
Ryooo sentit son cœur basculer un instant. Et une marque rougeoyante s'incrit sur son poignet, de la même manière qu'un jour, Héléoen lui avait dessiné un renard de soleil. Mais aujourd’hui, il s'agissait d'un cœur brisé.
Rugissant plus fort que la bestiole, le Jeune homme se mit à sprinter en ligne zigzaguant droite sur le démon. Qui surprit par la rapidité de la férocité de l'humain recula. Heurtant son dos à de multiples lames et lances. L'épée de Ryooo percuta le flanc , ébréchant l'épée et l'armure vitale du Dieu de la mort.

-Je vous le laisse! Hurla Ryooo à Oweïn. OH Capitaine ! Mon Capitaine ! Faite de ces Monstres des morceau indistincts. Conduisez votre guerre. Oweïn !

Le nom du capitaine flotta dans toute les tête du régiment qui commença à crier à tu-tête " Oweïn ! Oweïn! ". Et le chant victorieux contre le démon commença. Alors que ce dernier essayait une métamorphose de feu, le grand Oweïn allait enfin pouvoir mettre à bas cette chose qui bloquait l'ascension de la liberté.


Les bottes crissante contre le pavé cassé, Ryooo grimpa en selle de son destrier encore vivant par son intelligence à se cacher derrière des tonneaux eux même cachés sous une bâche. Le triple galops rendait à la bête le trajet rapide. Mais très fatiguant. Ryooo souffla un moment. Elle avait besoin de lui. Elle lui demandait de l'aide. Mais que se passerait-il si il arrivait trop tard. Chaque battement de son cœur faisait devenir plus rouge la marque magique de sa main. Enfin il vit les guerriers. Sautant du destrier , il foudroya à l'horizontale les soldats, en décapitant deux ou trois puis marchant dans son élan sur leurs boucliers rabattus, contre cet habile guerrier rapide.

https://www.youtube.com/watch?v=oJ2jEcHVG74&feature=related

Une salves de coups bottait les épée dans leurs retranchement les plus extrêmes, tout devenait ruse, coups et habileté. Tout devenait maitrise, courage et férocité. La brûme légère d'une chevelure décoiffée par le combat contre le sourire ironique d'un Prince déchu. Le vêtement féminin aux coutures déchirées par la dague d'un frère indigne, les membres sabrer de sang par sa soeur. La tornade du duel tournait en combat étincelant, les cheveux d'or tournoyait en artifice, parfois le sang giclait dans la ronde des coups . Un fatal coude repoussa la respiration d'Héléoen et la fit tomber au sol. Arkandar souffla sous son casque. Ce vil Prince n'avait aucun scrupule. Il frappa de sa botte la poitrine déjà meurtrie de la jeune femme pour qu'elle tombe par terre avant de pointer sa lame sous la gorge d'Héléoen. Mais plus agile, elle récupéra son épée, déviant le coup, frappant les genoux.
D'une rondade appréciable des spectateurs elle reprit le dessus sur Théodor le déchu.
Il frappa de la tête elle repoussa de la hanche. Il frappait de l'estoc elle esquivait et frappait plus fort. Mais elle était épuisée. Sa vue se brouillait de plus en plus. La haine incapable de son frère ne lui laissait aucun répit. Elle repoussait l'assault du Chevalier qu'il était dans de faible dédains.

https://www.youtube.com/watch?v=AxDS106Xf-E&feature=related

La Vie ?

C'était l'unique espoir de connaitre une chose nouvelle le lendemain, même si cette chose, nous la connaissions déjà. C'était l'espoir d'appartenir à une famille, l'espoir d'avoir des amis, l'espoir de vivre avec des gens que nous aimons. L'espoir d'une solidarité et d'un ensemble prêt à s'aider si le besoin était là.
C'était l'unité des amis, et l'union magique d'amours et de naissance. C'était aussi la mort.

Le soldat glissa sur le sol. Un type cria " Ne le laissez pas passer !".

Le soleil dans les yeux. Le sourire caché dans une grimace de combat. Les articulations souples. Il se frayaient un chemin poussant dans sa course folle les soldats. Il dégagea enfin la dernière ligne avec une dague piquer sur un viel homme en armure. Il fit virevolter le couteau en un éclair. Roulant au sol dans une roulade atterrissant dans l'arène rurale ou sa chère aimée se battait jusqu'à la mort contre son frère. Ryooo observa vite fait. Il tira une déduction et il agit.
Il envoya d'un trait direct le couteau dans le pied de Théodor en lui fonçant dessus , l'épée à droite. Théodor, trop pirs par les coups de sa Soeur ne pu comprendre la douleur de sa bottes percé de sang qui lui avait transpercé le pied. Il ne pu comprendre également d'ou venait cette main aux cœur rouge s'enfoncer dans sa joue. Décrochant sa bave sanglante et la répondant autour de lui dans un filet circulaire, répugnant touts les soldats qui regardaient.

Le Prince s'affala par terre. La Princesse tomba également de fatigue. Arkandar leva son bras signe aux soldats de ne pas intervenir. Il cria à Ryooo un ordre direct de duel.
Mais le Jeune homme lui renvoya un regard si cruel et froid que Arkandar se demanda s'il avait bien a faire à un jeune guerrier ou a un humain dépossédé. Ryooo glissa sa main dans la paume d'Héléoen. Une larme douce glissa sur son visage et tomba sur les lèvre de le jeune princesse qui se relevait péniblement.

Le Prince Théodor hurla à Arkandar de les tuer tout les deux sur le champ. Ryooo croisa de nouveau les yeux du chevalier. Son regard embaummé de pleurs qui nettoyait la poussière de son visage , n'arrivait -il donc pas à faire comprendre aux autres que ce combat était déloyal?
Le Prince se releva, l'épée en furie. Et Ce fut Héléoen plus rapide sur le coup qui bloqua l'assaut.

Arkandar craqua sa nuque et ses doigts avant d'attraper sa lame.

-Ainsi parait-il que tu es bon escrimeur, petit garçon .

-Ton ironie n'a que faire ici, petite fille en armure.

Les cheveux plutôt long d'Arkandar se frissonnèrent entre eux sous l'insulte déguisés mais habiles de Ryooo.

-Il s'agit d'un Duel , Arkandar. Non d'une tuerie ou tes hommes m'attaqueront par derrière, comme ce fourbe de Théodor.

-Je ne suis pas Théodor. Je répugne cet être de toute mon âme. Mais je ne désobéirais jamais à celui qui est plus fort que moi. SASEB vaincra ! Quoiqu'il en coute !

Ryooo jeta un coup d'oeil à Héléoen qui semblait allait mieux et qui combattait son frère toujours haineux. Ce rapide coup d'oeil lui permit de savoir qu'elle pouvait le faire maintenant, puisqu'il était là, également. Et Arkandar était peut être dans l'autre camp. Mais Il restait un chevalier honnête.

Leurs lames s'unirent et se frayèrent un chemin dans les troupes de soldats. Au fin fond des passes et des tourbillons magiques, l'union des lames fracassait les sommet d'art de toutes escrimes confondues.
Ryoooo evitait, parrait mais attaquait. Ses ressources était inépuisables. A croire que ce jeune homme qui hurlait à chaque coups puissant, pouvait peut être vaincre ce grand Arkandar. Mais pour le moment, Ryoo os'attachait plus à diriger son adversaire afin de créer un chemin plus pour que sa bien aimée ai le temps de filer et de reprendre son souffle.

La diversion rondement menée, les rodeurs et les chevaliers qui accompagnaient Héléoen sortirent de leurs cachettes et créèrent un flots de paniques chez les troupes, qui les avait oublier depuis le duel entre le frère et la soeur.

Quoiqu'il en soit. Arkandar et Ryooo se retrouvèrent à se battre dans des escalier et au dessus de la porte, dans des passes d'épées régulières. Tandis que Héléoen maitrisait son frère plus loin dans la rue, et que les soldats et archers encore vivant nettoyaient la zone du duel.

Au final les troupes se divisèrent, et la rue qui était il y a quelques minutes bien cernées de soldats, n'était plus qu'un méandre de panique, ou le feu, les flèches et les épées devenaient amies et ennemies, s'offrant dans des réjouissements d'étincelles tout un ensemble de violence et de cruauté inouïe.

Ainsi, Le Prince et le Princesse combattait de leurs coté , de même que Arkandar et Ryooo.
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MessageSujet: Re: A god's stand   A god's stand Icon_minitimeVen 23 Nov - 23:40

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Le regard étincelant des lames qui se côtoyaient laissaient parfois des traces ambigües au sol ou sur les murs. Le décors se mouvaient. Le château devenait flou. Rien n'était aussi calme que l'esprit d'un combat à l'épée. Frère, sœur, amis ou ennemis, plus rien n'avait de réel importance. Il était une fois un papillon. Mais qu'en était-il des autres? Les animalitos, la vie, les paysans, les forgerons, les chevaux et les abeilles. La course du combat s'achevait. Rien n'était plus palpitant que ces derniers moments.
Ce moment ou le jeune Ryooo repoussait de trois pas le fier chevalier qui lui tenait tête, en reprenant son souffle essuyant de sa manche salie son front de sueur recouvert. Arkandar ravala de sa pomme d'Adam une pointe de salive qu'il cracha au sol détachant la poussière qu'il avait dans la gorge.

Le temps lui même sembla se fixer sur une minute précise. Une seule minute ou les lames s'entrechoquèrent et se croisèrent à merveille, dans une danse diaboliquement songé. Mais.. par qui? Gérard? était-ce-lui la lueur qui faisait de Ryooo un héros capable de surmonter tant de douleurs jsute pour une chose dont il ne savait rien ou presque mise à part que son choix était le seul et l'unique qu'il ai eut à faire dans sa vie ?

Le Prince gagnait du terrain. Son dard n'arrêtait d'enfreindre les règles des combats à l'épée. Il trichait, débusquait des armes de tirs, lançait des projectiles. Se rattacha au devant d'Arkandar. Tandis qu'Héléoen titubait vers Ryooo.

Tout était clair.
Ce n'était qu'un répit de trois minutes à présent.
Arkandar défiait du regard ce prince qui ne valait rien.
Le Prince remuait son nez tordu vers Ryooo en signe de défi.
Héléoen enfonça ses bottes contre la boue. Son épée à deux mains.

Le Nuage de fumée s'éclaircit peu à peu.
Une voix rocambolesquement tintée fit son apparition, tout au loin. Les Soldats avaient sans doute vaincu le Démon.

Un cheveux s'arracha de la brûme du combat. Glissant dans l'air incertain.
Une lame pourpre décocha l'arrêt, de la pause du matin.


... | Je posterai la suite si vous vous manifestez ^^|...
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MessageSujet: Re: A god's stand   A god's stand Icon_minitimeSam 9 Fév - 11:33

Arkandar n'avait que très rarement eu l'occasion de combattre un ennemi aussi vigoureux que Ryooo. Il l'admirait, en un sens. Pourquoi un jeune homme aussi prometteur faisait-il donc partie des rebelles ? Leur cause était infondée. Leurs forces négligeables. La rébellion serait écrasée en un rien de temps. Et pourtant, le capitaine semblait heureux, en cette exacte seconde, profitant de l'ivresse du combat, combattant un ennemi de toutes ses forces. Autour d'eux, les quelques guerriers animalitos qui avaient accompagné la princesse se battaient contre le reste de la Légion Blanche. Ils combattaient pour une princesse juste et loyale, contre un Empereur qui avait perdu la raison.

Le vieux capitaine risqua un petit regard vers le ciel. Gris. Froid. Il commençait même à pleuvoir. Il paraissait déjà être l'après-midi alors que l'aube ne s'était levée qu'un peu plus tôt, lui semblait-il.
"Cela ne fait que quatre heures que le soleil est levé. Est-il déjà l'hiver ?" pensa-t-il.

Un minuscule hiver en plein été. Rien au monde ne pouvait être plus bizarre que cette journée. Mais Arkandar n'en avait cure. Il ne s'intéressait qu'à son ennemi. Ryooo. Il avait eu un regard froid, digne d'un grand guerrier, pourtant il s'acharnait à diriger ses pensées ailleurs. La princesse accaparait au moins la moitié de son attention. Et à présent qu'ils étaient côte à côte, il paraissait évident qu'ils étaient connectés, et que leur esprit était soudainement parti de leur propre combat...

Ryooo jetait un coup d'oeil nerveux à Heloen. Elle-même, semblait distraite. Et Arkandar n'aimait pas cela. Il était prêt à tout pour continuer ce combat contre ce guerrier qui pouvait peut-être gagner. Bien entendu, il ne pouvait pas compter sur Theodor pour accomplir sa tâche...

Son flot de pensées fut interrompu, car le jeune guerrier rebelle s'élança à sa rencontre. Arkandar répondit joyeusement à son invitation, et leurs épées se fracassèrent une nouvelle fois.
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Owein
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MessageSujet: Re: A god's stand   A god's stand Icon_minitimeDim 24 Fév - 13:44

Cette fois, l'épée bâtarde d'Owein déjoua la garde du démon et s'abattit droit sur la panse de la bête mais, malgré toute la force déployée dans ce coup d'estoc, il y eut un simple bruit mat, et pas la moindre blessure n'apparut sur les écailles luisantes. Effaré et désespéré, l'animalitos recula d'un pas mal assuré. Que pouvait un homme contre un ennemi qui ne craignait aucune lame? Il y avait-il une possible victoire dans ce combat sans intervention divine? Il n'eut pas le temps d'y réfléchir longtemps, car déjà le Seigneur de la Lune Rousse repassait à l'attaque et d'un coup de griffes incandescantes envoya le ménestrel mordre la poussière. Owein sentit le goût du sang lui envahir la bouche et ses avant bras bleuissaient par la chute. Son regard était rivé sur les dalles, mais il n'avait aucun mal à savoir que ses troupes commençaient déjà à reculer, pour chercher une autre voie d'entrée dans la ville ou, plus probablement, battre en retraite.

Cependant, dans sa tête, des milliers de voix chantaient des odes à la gloire des héros du passé, des chansons de geste narrant leurs hauts faits et leur grand honneur, toutes ses chansons qu'il avait apprit jadis, quand il était jeune barde. Chansons mille fois chantées au coin du feu, dans toutes les tavernes du pays, vantant cet Honneur inutile et stupide. Sans qu'il sut pourquoi, c'est cet Honneur qui le fit se relever. Il décida qu'il ne mourrait pas comme un lâche, face contre terre, au niveau des rats et des asticots. S'appuyant sur ses genoux, il regarda son ombre, projetée sur le sol. Et de son dos s'épanouissait lentement quatre grandes ailes terminées par cinq grandes plumes. Les bras de Satonys qui s'apprêtaient à l'emporter d'une étreinte dans la mort.

Soudain, un cri strident de faucon déchira l'air, et l'ombre d'un faucon traversa à toute allure son champ de vision. Sous le choc du piqué, Satonys recula de deux pas, ce qui donna assez de temps à Owein pour ramasser son épée. Faisant volte-face, ce dernier assista à la mort de la moitié de son âme. Dans un tourbillon de sang et de flammes, Satonys dévorait Carrock et Carrock lui lacérait le visage de ses serres. Le ménestrel se sentit comme éviscéré, une douleur physique et morale l'envahit tout entier et c'est les larmes aux yeux qu'il s'élança de nouveau en hurlant. Comme un éclair, un vieux dicton lui revint en tête: "On peut faire d'une écaille de Dragon un formidable bouclier, pour peu que l'on ait une dent de dragon pour la découper." Son seul espoir résidait dans un vieux dicton, mais il lui apparaissait clair et limpide à présent. Quoi qu'il advînt, c'était son ultime idée. Il sauta sur l'unde des mains griffues avant qu'elle n'ai eu le temps de frapper, puis poussa de toutes ses forces jusqu'à ce que les griffes en fusion entrèrent en contact avec sa cuirasse dans un sifflement insupportable. Alors que Satonys hurlait dans un gargarisme de sang, Owein continuait encore et encore de frapper à coup de poings sur le dos de la main qui toujours s'enfonçait plus dans les tripes impies du seigneur de la lune rousse. Malgré la douleur, celui-ci saisit le ménestrel par le col et le hissa à son niveau. Sa langue fourchue s'agitait, et il parvint à articuler:

"Ce... n'est pas... terminé."

Quand le silence revint, tout son s'envola avec lui. Plus un cri de soldat, plus un fracas d'épée, plus un rugissement d'animalitos... Le monde perdit de ses couleurs... Le sol et le ciel disparurent... Owein sentit son corps flotter dans une rivière chaude et rapide, et perdit connaissance.

Quand il revint à lui, il n'était plus à Deux-cent tours. Autour de lui s'étendait une morne étendue, parsemée çà et là de petites collines qui laissaient de temps à autre place à des marécages recouverts d'arbres gris, morts, qui lançaient vers le ciel obscur leurs branches torturées, comme une foule fanatique implorant de ses bras levés la grande lune rouge qui emplissait le ciel. Une ambiance crépusculaire régnait, seule une ligne de lumière d'un jaune sale luisait à l'horizon où que l'on portât le regard. Le sol, sec, rocheux, était dépourvu de toute herbe. Un vent frais et nocturne soufflait doucement.
Une fois debout, Owein constata qu'il n'avait plus aucune trace de ses blessures du combat, et bien plus étrange, il n'avait plus son armure de chef de la Guilde, mais ses vieux habits de ménestrel et son Luth en bandoulière. La compréhension germit dans son esprit, ainsi que la terreur. Des aboiements de chiens ou de loups s'élevèrent au loin.

"Bienvenue dans mon plan d'existence, Owein... Que la CHASSE COMMENCE!!"
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MessageSujet: Re: A god's stand   A god's stand Icon_minitimeDim 3 Mar - 19:40

Jeune, Guerrier et Rebelle n'allait pas très bien à Ryooo. C'était d'ailleurs le personnage le plus paradoxal de la guilde. Enfin, si c'était bien une guilde. Ryooo ne savait même plus. Ne c'était-il pas engagé pour sauver une princesse? Ou bien était-ce suite à une discussion avec le mystérieux Gérard?

Reprenons rapidement les faits.. Héléoen combattait son frère, Théodor.
Arkandar, un chevalier fidèle au royaume combattait pour l'honneur, Ryooo. Pendant ce temps les soldats alliés de la Guilde, normalement menée par Oweïn forçait le passage.

Une chose n'allait pas du tout. Et ce n'était pas une nuit qui tombait au soleil levant. Ni l'hiver qui ramenait une concentration extrème de la part des deux guerriers. Ryooo semblait garder ses coups. Il attaquait certes. Mais sa force ne se faisait pas ressentir. Était-ce de l'inquiétude pour la charmante princesse qui combattait à ses cotés?

Le fort Arkandar fit un pas en retrait, surprenant Ryooo. Agrippé par les cheveux, Arkandar l'envoya rouler au sol. Consterner par le manque de combativité soudain de ce jeune homme "rebelle". Ryooo essuyait le coup d'un revers de sa manche sur ses lèvres abimées. Il était parfaitement concentré pour entretenir le combat.

*Cet enfoiré d'Oweïn veut encore se la jouer en solo et recevoir les gratifications*

Arkandar avait peut être remarquer a ce moment là , ce petit regard qu'avait lancé Ryooo en arrière. Ce n'était pas un regard de pitié, ni d'angoisse. C'était un regard furieux.

Héléoen elle même n'était pas en mesure de dire pourquoi, ni comment , il était devenu enragé, mais Ryooo venait de se jeter dans une course folle vers Théodor, alors qu'il combattait à l'épée Arkandar.
Ce changement d'adversaire fit l'effet d'une claque pour le Prince qui ne s'attendait pas à voir un jeune brun hurlant lui sauter à la gorge, une épée en l'air.

Le stade des larmes était passé. A présent, le combat prenait une autre forme. Ce n'était plus une dualité parfaite entre deux adversaires. C'était un pugilat ouvert. Le combat devenait un désert aride, c'était un lieu ou ne pouvait vaincre que celui qui parvenait à trouver de l'eau. Et Ryooo possédait une chose que Théodor n'avait pas, une chose qui rendait le jeune-homme totalement imprévisible. Ryooo avait de l'espoir. L'utopie elle même incarnée dans un corps aussi simple que celui d'un jeune adulte prêt à tout pour protéger une princesse, ses amis et un royaume contre le mal et l'anarchie la plus totale de l'empereur. Oweïn , Gérard, Kalanar, Laly, ils avaient tous un rôle dans cette bataille. Alors ce n'était pas le moment pour Ryooo de flancher aussi rapidement.

-Tu ne comprends Rien ! Jeune Abruti ! , rétorqua d'un coup transversal d'épée le Prince Théodor, Le Royaume est en jeu à cause de cette Sotte et de ses Amis stupides , A cause de TOI! Une fois que je vous aurais tous vaincu. j'abbaterai ma puissance sur ce pays , et même mon père me craindra au plus haut point !


Le scintillement d'un instant, lorsque la lame de Ryooo et celle de Théodor rentrèrent en contact, une infime milli secondes s'écoula où les deux opposants restèrent figés, face à face séparés uniquement par le croisement de leurs épées. Ryooo avait un regard furieux. Il venait de battre Satonys. Du moins une des formes de Satonys. Il fallait laisser un truc à faire à Oweïn.

-Princesse ? Votre arme , je vous pris.

Héléoen cligna un instant des yeux.

-Arkandar ?

Elle ne comprenait pas vraiment pourquoi ce brave chevalier, l'un des meilleurs hommes qu'elle connaissait avant, avait pris parti pour le prince et l'empereur. Aussi, toute blessée qu'elle était, éraflée de partout et éreintée, elle se leva et tira son épée devant lui, avec un air fier digne et serein.
Elle savait au fond d'elle que ce combat pouvait être extrêmement dangereux pour elle. Arkandar n'était pas du genre tendre.

*Princesse..*

Ils tournèrent ensemble leurs tête face à Ryooo et Théodor qui se battait farouchement. L'un pour le royaume, l'autre pour la vie de ses amis. Était-ce si différent? Pouvait-on accabler Théodor de se croire surpuissant sachant son parcours de fils élévé par un père totalement dénué d'amour pour quiconque?

Un éclats de sang jaillit de la bouche de Ryooo qui tomba au sol dans un nouveau roulé boulé. Sa lame claqua les pavés du centre de la cité dans un échos sourd. Et Théodor recula halêtant. Il avait réussit à frapper le jeune homme de son point ganté de fer. Et la joue de Ryooo portait la marque violette et gonflée du coup violent.


*Grrr*

C'était un cri du coeur.

-Rraaaaaaaahhhh

C'était un cri du corps.

Il s'éleva tel un rayon de soleil imperceptible dans un uppercut dans le menton de Théodor. La mâchoire claqua et il lâcha sa lame pris au dépourvu par l'attaque au corps à corps. Et Ryooo continuait inlassablement il rouait de coups le prince comme si ce dernier n'était qu'un sac d'entrainement blindé.

-Tu as voulu prendre ma bien aimée. Tu as voulu prendre mes amis. Tu as voulus engagé des hommes braves dans une guerre qui n'était pas une guerre pour eux. Tu as déchainés les foudre et les démons. Tu as tuer de nombreuses personnes.

Un crochet droit percutant, fit tomber Théodor au sol.

-Tu n'as pas le droit d'être nommer Prince !

L'écho de la rage du jeun-homme palpitait encore dans les grains de poussière.
Arkandar et Héléoen n'avait même pas combattus. La princesse regardant muettement Ryooo qui c'était déchainé férocement sur son frère. Arkandar était pétrifié.
Ce jeune homme avait les mains ensanglanté. Le visage balafré, la joue gonflée, et ses genoux le portaient à peine. Et alors que Théodor l'avait mis au sol. Il s'était encore relevé pour partir dans un combat à main nu contre un homme bien bâtit et armé. Ce petit homme qu'aimait la princesse n'était pas juste un simple soldat. Ni un héros. C'était juste un guerrier qui voulait la paix.

Et la paix était plus ou moins venu un instant. Lorsque le silence séparait tous les combattants.

Ryooo recula enfin de Théodor, avec un petit sourire.
Non pas un sourire sadique, ni de contentement.
Un sourire naturel.

Il tourna la tête vers Héléoen et vers Arkandar dans un soupir.

-CRÈVE !

Ryooo esquiva d'un pas de coté . Mais ce coup n'était pas pour lui. LA dague que venait de lancer le prince dans un dernier effort. Était dirigé vers Héléoen. Arkandar. Héléoen. Ryooo. Arkandar.
Un petit succion perça la cote du Chevalier. Qui titubait alors.

Ryooo et Héléoen vinrent l'aider. Alors que quelques autres chevaliers de la garde impériale se ramenait et prenait par les épaule le prince. Prince inconscient dans les bras de ses subalternes.
Arkandar eut un petit sourire.

-Ne vous en faites pas trop pour moi, vous deux. Je suis votre ennemi. Ne l'oubliez pas.

-Certes. Vous vous en sortirez?

-Cette dague, n'était ni empoisonnée, ni bien lancée. Mais elle risque d'avoir des conséquences sur plein d'autres choses. Notamment sur la vie du faible Théodor.

-Vous y arriverez?

-Il est parti se faire soigner, sans aucun doute. Et vous feriez bien de faire de même. Je suppose que le princesse est votre Guide. Jeune homme.

-Ne vous en faites pas , Petite Fille en armure.

-Partez. Avant d'avoir ma lame dans votre dos.

-Oui,oui.

Le couple aida le chevalier à se remettre debout et s’éclipsèrent rapidement. Mais Oweïn n'avait pas prévu la suite du programme et Oweïn n'était même pas venu à Eux.
Alors qu'allaient-il faire?

-Si nous parvenons à nous soigner et à reprendre des forces quelques moments. Nous pouvons atteindre la muraille et courir jusqu'au donjon. expliquait la jeune femme alors qu'il marchaient doucement en faisant attention de ne pas se faire repéré par les troupes de soldats.

Ryooo eut un nouveau sourire.

-Tu as raison. On va mettre des pansements.
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MessageSujet: Re: A god's stand   A god's stand Icon_minitimeDim 17 Mar - 21:57

Le soir lorsque votre corps est fatigué, tiraillé, ou que la journée n'a pas été facile, il se peut que vous vous allongiez, juste un instant, un bref instant. Et pendant ce court moment de rêverie, tout semble lointain, flou et oublié. Vous sentez la douleur dans vos muscles, et les battements de votre cœur résonnant dans vos veines. Et pendant ce moment infime, vous n'êtes plus conscient de ce qui vous entoure. Et quelque secondes plus tard, vous reprenez vos activités, sans vous souciez de ce petit moment d'absence incertain.

Le soir, quand on est enfant, il se peux que la nuit nous impressionne. La nuit, ou dans l'obscurité, il parait que les choses deviennent terrifiantes. Peut être qu'elles le sont réellement. Mais peut être aussi que votre esprit vous fait croire cela, au travers d'un sentiment, qui se nomme , la peur. Beaucoup de gens ont peur. Beaucoup de gens la laissent en eux. Et plus ils grandissent, plus ils deviennent adultes, plus ils ont peurs. Peurs de ce qu'ils sont. De ce qu'il devraient être, ou de ce qu'ils ne sont pas.

Les combats étaient comme des peurs. Des peurs intenses, ou chacun voudraient juste rester en vie. Parce que, qui que nous soyons, nous portons en nous un trésor inestimable, nous avons la vie.

Était-ce une raison de se battre ?

Héléoen venait d'appliquer sur le poignet de Ryooo une pommade brûlante. Il fit une légère grimace accompagné d'un petit sourire. Sa princesse guerrière, avait elle aussi de nombreuses blessures. Il passa sa main contre sa joue. Essuyant du pouce, cendres, terre et sang.
Le son d'un Cor de bataille fit alors résonner les pierres et les pavés. Un son brave, encourageant, un appel au combat.
Ryooo descendit sa main pour arriver juste en dessous de la petite gorge de la Princesse, et au dessus de sa poitrine , il y dessina un petit soleil.
Ryooo fit un mouvement de la tête la tête. Héléoen écarquilla faiblement les yeux, un instant dans le doute.

-Il m'appelle.

Ryooo se releva, la main contre celle d'Héléoen. Le regard froid et concentré dans celui de la jeune-femme qui était inquiète et courageuse. Il lui fit un petit sourire en prenant la paume de son épée, et se retourna une dernière fois vers celle qu'il aimait. Elle était bien plus qu'une princesse.

L'air n'avait pas changer d'odeur et un petit vent, secouait la chemise déchirée de Ryooo lorsqu'il sortit de la petite pièce dans laquelle Héléoen et lui c'était réfugié pour prendre du repos. La poussière s'estompa légèrement, révélant au centre de la rue une grande silhouette. Ryooo continuait d'avancer doucement. L'épée dans sa main gauche. Le poing droit serré. Plus il avançait et plus la poussière devenait claire et illuminée d'une pâle lumière du jour persistant.

Enfin, la lumière révéla un grand guerrier. C'était un homme, les épaules larges, le regard vif. Il avait l'armure rayée d'un échange de coups donner il y avait quelques minutes. Les bras, le long du corps, les doigts libres et les pieds bien terrés au sol. Il attendait. A son cou pendait une lanière tenant un Cor d'ivoire. Les sourcils abattus et la voix grave, il esquissa un faible mouvement de lèvres imperceptible.


-Alors tu es revenu. Petit Garçon.

L'air claqua finalement toute la poussière et la scène fut enfin nette pour les deux combattants.
D'un coté, un Chevalier. Le chevalier. La puissance même, le poing d'acier et la force de nombreux mythes. De l'autre coté, un jeune-adulte. La chemise tachée et débraillée. Une faible côte de maille en dessous. Un bandage à la main droite. Il n'avait même pas un poil au torse, que son air d'adolescent s’exhibait.Mais il était fort. Ses bras n'étaient pas dénués de muscles. Ses hanches n'étaient pas sans équilibre.

Le sifflement de la lame immaculée d'Arkandar trancha l'air. Il était le plus fort des chevaliers. Il attendait depuis longtemps un véritable combattant digne de son nom. N'importe quel soldat était mieux armé que Ryooo, mieux battit physiquement. Et pourtant, Arkandar avait décidé que celui qu'il appelait " Petit Garçon" de part son physique n'était pas si faible qu'il le laissait imaginer.
Il devinait la raison de se battre du jeune-homme. Il savait la rage et l'amour de ce regard perçant que lui lançait ce jeune guerrier.


-Je suis venu.

Il avait la voix convaincue. L'épée à son coté. Et la respiration calme.

Arkandar fit un mouvement positif de la tête.

-Alors nous allons pouvoir enfin débuter notre affrontement. Je t'attends.

Ryooo détendit ses épaules.

-Je t'attends aussi. Grand vieillard.

Une pointe d'humour auquel les deux adversaires répondirent par un regard croisé entremêlé de concentration et de défi, tandis qu'ils démarrèrent ensemble une course directe leurs armes en arrière pour s'affronter.Le balancement des épaules de Ryooo était plus important que celui d'Arkandar. Mais les bottes du Chevlaier avalaient avec vitesses les mètres qui séparait les combattants. Héléoen lança un regard au dehors par une trappe dans le mur, ses cheveux rabattus par le vent sur son front vers la droite.

L'étincelle du premier coups figea l'instant tandis que les esprit s'affrontait dans un défilé de détails et de parades préparatoires aux coups de l'adversaire. Ryooo engagea directement un combat à l’orientation d'une escrime parfaite. Le jeune homme recula sous la bottes puissante qu'il reçu dans le flanc. Il roula et se releva, toujours pour attaquer. Il n'y arrivait pas souvent, mais lorsqu'il portait un coups, Arkandar reculait de deux pas. L'épée virevoltante du Chevalier allait droit sur la jugulaire de Ryooo, qui se glissa dans une roulade de coté afin d'éviter le tranchant. Arkandar dévia la lame et le ricochet de celle ci sur la cotte de maille de Ryooo lui fit pousser un hurlement sauvage. Mais cela le fit également reprendre appui sur son dos, envoyant ses deux pieds dans le buste imposant du grand guerrier qu'était Arkandar. Ils s'essoufflèrent, se cognant à répétiton. Les épées allaient de gauches à droites se départageait en millimètres. Le combat était d'une précision impressionnante. Jamais un chevalier de cette envergure n'eut autant de mal à repousser un jeune homme déterminé. Et jamais un rebelle n'eut autant de volonté contre son ennemi.

Mais le combat avait dévié. Ce n'était plus un combat d'ennemis ou d'adversaire. C'était un combat d'honneur , de prestance et de force. Un combat ou peut importait votre rang, c'était votre moral et votre détermination, vos ressources qui faisait la différence.

Et plus le combat persistait plus les deux cognaient fort. D'un dérapage sur la droite, puis d'un coup sur la gauche Ryooo décocha une grande ouverture sur la jambe D'Arkandar. Le pantalon en cuir de se dernier laissa entrevoir un trait rouge net, tel une griffure saignante.

Le combat était loin d'être terminé. Et chacun avait les capacités d'y arriver. Aucun n'allait abandonner.
C'était un combat au delà des limites réelles.

C'était un combat pour la vie.

Et Ryooo ne combattait pas pour la sienne.
Il fit un pas de coté et refit siffler son épée sur l'autre cuisse d4arkandar, retranchant le pantalon et griffant sa jambe gauche cette fois ci.

Le regard était devenu noir et la pupille de l'iris était devenue imperceptible.

Dans un nouveau duel, les combattants se ré-engagèrent.
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