Dans un des coins sombres.

Rien ne se passe, rien ne se créée.

Un être avec une capuche. Toujours le même. Il est assis au même endroit que d'habitude, enfin, il n'avait semble-t-il jamais mis les pieds dans cette taverne auparavant, au vu des gens qui lui lancent des regards réprobateurs. Mais il était dans un coin sombre, toujours ce même coin commun à tous les établissements du genre, qui n'est fréquenté seulement par les voyous de la pire espèce. Le serveur ne s'était même pas encore donné la peine d'aller le voir, d'ailleurs. C'était un petit serveur aigri avec une moustache impeccable et un bouton manquait à la manche droite de sa chemise blanche. Des yeux très clairs, une coupe de cheveux irréprochable, ou presque. Des rides striaient son visage, ses mains étaient jaunes, ternes, fripées.

Mais cela n'avait aucune espèce d'importance. Ne pas être servi ne semblait pas déranger le manteau vivant le moins du monde. Il était là, immobile, dans les ténèbres, et il partirait après un certain temps. Avec le temps, il était devenu une certaine légende urbaine. De même que cette fille avec son animal de compagnie, qui, disait-on, l'accompagnait comme son ombre. Un étrange couple que celui-ci.

En réalité, ils s'étaient séparés en ville le temps d'une nuit, c'est pourquoi l'intitulé Gérard était retourné à ses affaires qu'il entretenait avant d'avoir sa relation avec elle. Retourné à sa solitude, qu'il entretenait avant... Avant que les choses ne se corsent.

Il avait rencontré beaucoup de personnes, ce jour là. Laly. Owein. Il n'avait pas été là pour voir l'Inconnu. Les choses allaient se révéler pour le moins plaisantes par la suite.

Gérard, assis à sa place dans la taverne, attirant les regards des habitués, dormait paisiblement.

Une zolie musique..(mettez là ^^)


L'aube se couchait. La Cité s'endormait. Tout était calme. Descendant d'un petit saut de son Cheval. Des Mains sortirent d'une cape. Attachèrent les Rennes du Cheval. Un Jeune Homme dévala une petite pente raide à pied. Signes distinctifs ?

Une grande capuche sous laquelle ce dressait des Cheveux, en pics élevés en arrière.
Une paire de Lunette. Au verres brillants.
Une Ceinture dorsale, tenant un fourreau d'épée.


Il arracha à son pied un petit élan ailé pour franchir le trottoir rapidement.
Une Porte en bois lui fit face. Il frappa. Et tourna la poignée.
Grincement. La Musique qui égaillait l'endroit se stoppa.
Petit souffle du vent du dehor au travers de l'ouverture de la porte. Que le Jeune homme refermait derrière lui.

Le Tavernier l'observait. D'un oeil glauque.
Le Jeune homme, cherchait quelqu'un du regard. Mais sans conviction. Il se résigna à aller au devant du Tavernier, au comptoir.
Il chuchota quelquechose. L'Homme Grogna. Abattant devnat le Jeune homme un verre. Qu'il remplit d'Eau.

Un rire s'éleva derrière le Jeune Homme encapé, dont seul le manche de son épée dépassait de sa cape.
Un Gros lourdeau lui frappa l'épaule. Crachottement du Jeune homme qui rabbatu ses lunettes, qui vavaient glissée sous le coup.
Le Gros s'accouda au comptoir en demandant une bière. Toujours impoli.

Ryooo glissa son regard dans celui de l'Impoli.
Un regard qui voulait tout signifier.
Ou rien. Tout dépendais de comment vous le preniez.

Ryooo prit son verre d'eau. Se tourna vers la salle. Et cehrcha un coin tranquille.
Il se fit bousculer alors qu'il allait à la table d'un étrange être encapuchonné
L'eau trempa le sol devant l'être encapuchonné.
Ryooo s'excusa, et le barman commença à râler.
Le Gros riait bêtement.
Raclement de gorge de la part du Jeune Homme aux lunettes. Qu'allait-il faire ?

Gérard rêvait. Il rêvait de Laly. C'était un doux rêve, chaleureux, très beau, mais qui avait comme quelque chose de déplacé, quelque chose qui n'était pas normal du tout. C'était un rêve que l'on aime vivre, mais que l'on n'aimerait pas revivre. Quelque chose n'était pas normal, quelque chose n'était pas à sa place. Le genre de rêve que l'on oublie pas, le genre de rêve qui laisse un malaise malgré le fait que sur l'instant, on l'ait apprécié.

Il se réveilla, resta immobile un petit moment, comme pour reprendre connaissance, puis avisa la scène qui se déroulait autour de lui. Un jeune homme, armé, avec d'étranges montures vitrées sur le nez, et des cheveux en bataille. Un gros monsieur qui riait. Ce n'était sans doute pas un habitué, au vu des regards des autres clients qui ne devaient pas aimer les gens qui se font remarquer. Une flaque d'eau brillait sur le sol. Gérard soupira, avant de sortir une bourse de sous son énorme manteau et de la glisser dans les mains du barman, pour rembourser le verre d'eau et en commander un nouveau. Plus les intérêts. Le barman, cupide, n'en demandait pas davantage.

<<Allons, monseigneur, vous me semblez là à la pointe d'un très long voyage. Puis-je vous suggérer de siéger à mes côtés à ma table, afin que vous puissiez y boire à votre aise quelque boisson fort bien méritée ? Je vois à votre visage que vous avez grand soif, il se fait tard, et vous avez besoin de repos. Les gens de cette taverne sont certes méfiants mais ne sont pas méchants pour autant.>>

Il l'invita d'un geste fébrile à prendre place en face de lui, dans le coin sombre. Puis il s'assit à son tour, avec l'air d'un enfant à qui on allait raconter une grande et merveilleuse histoire.

So beautifull theme..(il convient à mon RP)

Ryooo n'était pas quelqu'un d'exceptionnel. Et pourtant. Ce Monsieur, assis dans le coin sombre, l'avait aidé. On ne voyait guère son visage. Mais sa voix était douce. Agréable.
Ryooo releva sa petite frimousse, prenant place à l'endroit indiqué.
Les yeux de mystérieux compagnon de table, ne se révélaient pas encore à Ryooo.
L'attitude, de l'Homme, par contre semblait distraite. Voulant pensant à autre chose. L'Homme cachant son visage dans l'obscurité. Mais ses traits n'avaient pas l'air d'indiqué un homme mauvais.

Ryooo s'assit sur le rebord de la chaise en bois et en paille. Mais son épée, le gênait, il décrocha de son dos le fourreau et le glissa au sol.
Il s'assit plus confortablement.
Fit un tour de table avec ses yeux , la Taverne ne s'occupant plus de lui. Maintenant qu'il était assis à la table. Au fond. Dans un des coins sombres.

Dégrafant sa cape, le mettant en boule et l'accrochant au dos de la chaise, ryooo s'accouda devant son verre d'eau.
Rajustant ses lunettes. Il invitait l'Homme à se pencher en avant. Afin de mieux écouter, de mieux saisir ce que le Jeune Homme avait à dire.

-Je.., il toussota, je me nomme Ryooo. Je viens ..d'un peu partout en réalité. Mes Parents ne m'ont laissé comme souvenirs qu'une épée, une flute, et une fuite organisée avec celle que je nomme "Jynka.", ça signifie Nourrice en fait...
Je ne les ai jamais vraiment connus.Mes parents. Avec le peu de courage que j'avais, je me suis mis en quête de les retrouver. Mais en retournant dans mon Pays d'enfance, Loin des Frontière du Sud, je n'ai retrouvé que des Ruines. Dans un flot de larmes, j'aurais aimé les venger. Mais je n'avais aucun moyens. Rien. Dans ma peine et mon deuil, je me suis efforcé de toujours marché devant moi, d'errer ici et là. Jynka est morte lorsque j'avais Douze Ans. Me Laissant Seule avec mon Cheval. Mon épée, et ma flute. Elle m'avait racontée tout ce qu'elle savait de mes parents. Prenant soin de moi. M'achetant pour contrer mon problème de vue des lunettes avec un argent, seul cadeau de mes parents envers elle. Cependant, n'ayant pas grand chose d'autres comme effet personnel, je put partir sur le dos de mon cheval blanc de Gris.
Le Temps passait.Soignant mes douleurs. J'ai opté de vivre en souriant. Vengeant la mort de mes parents par une joie de vivre et une gaieté naturelle. Cherchant en vain une sorte de quête, utile ou non pour le Royaume, ou pour moi même je n'obtient à Quatorze ans qu'un travail mal payé. Je devais aidé un chevalier du nom de Guilbur. Il était hautain et méchant. Lors d'une joute, j'avias attaché exprès les mauvaise sangles à sa selle. Il obtint une lance dans l'épaule. Me renvoyant . Mais ..ainsi libéré, je pus avec l'argent gagné m'offrir un professeur et des études. Pendant trois ans. Je sais donc ire, et écrire. Mon professuer travaille maitnenant comme Sous-Secrétaire du Roi en personne. J'en suis très fier pour lui.

Ryooo soupira. Relevant la tête. Il s'aperçut que des petites larmes avaient coulées le long de ses joues. Alors qu'il narrait son histoire. Il soupira..
et reprit.

-Mon Voyage continua jusqu'à ce jour. Ou je cherche un Maître d'Arme.. Et une personne pour m'apprendre les rudiments du combat. Car je porte une épée qui ne me sert pas. Mon professeur m'a dit, qu'un jour je retrouverais mon Royaume.
J'ignore vraiment de quoi il s'agit. Mes rêves les plus fous et farfelus n'ont jamais été de devenir Roi ...Plutôt de m'amuser.

Ryooo bailla aux corneilles. S'étirant les bras.
Il cligna distraitement des yeux vers son interlocuteur.

-Je suis désolé.. j'ai du vous offenser, Monseigneur, en faisant une si longue présentation..

Gérard ne s'était pas assoupi durant le récit du dénommé... Ryooo. Un intrépide et valeureux aventurier, très intéressant sans nul doute. Peut-être qu'une raison précise avait poussé Gérard à l'écouter avec un manque total de réaction. Pourtant, il ne semblait pas s'être endormi. Un long silence découla du récit. Quelle avait été la raison qui avait poussé cet étrange aventurier à se confier au personnage qui était sans doute le plus suspect de toute la ville ? Un individu qui semblait froid, distant, empreint d'une jovialité forcée et d'un humour calculé, perfide, traître... Quelle était la raison pour laquelle Gérard cachait ainsi son visage ? On voyait presque son visage entier sous son capuche, et pourtant, c'était comme si... C'était comme si il n'y avait pas de visage en dessous. Les yeux des gens s'écartaient de son visage instinctivement, bien qu'on aurait pu le regarder, mais c'était comme s'il n'y avait rien à voir, une zone spatio-temporelle qui n'existait pas, un angle mort. Enfin, Gérard, qui était pensif et qui avait appuyé sa capuche sur sa main, lâcha quelques phrases.

<<Ce n'est pas un "Roi". C'est l'Empereur. Son Altesse Sérénissime l'Empereur de la Bravoure.>>

Il parlait du "Roi" dont il avait été fait mention au cours du récit. L'homme à la capuche semblait comme agacé par quelque chose. On aurait dit que quelque chose le préoccupait.

<<Je n'ai pas tout compris de votre histoire, mais d'après les différentes pistes qui m'ont été laissées, je dirais que vous êtes un prince d'un royaume déchu, sans doute conquis autrefois par l'Empereur. Bien, eh bien, vous n'êtes pas obligés de me répondre, de toute manière je ne compte pas répondre à d'éventuelles questions que vous pourriez m'adresser. Vous êtes ici à Deux-Cent-Tours. C'est la capitale de l'Empire. La cité est nommée ainsi parce que deux cent tours ornent la citadelle impériale. La ville est en forme de cercle, et plus on se rapproche du milieu, plus on se rapproche du château impérial. La citadelle est placée au milieu de l'empire, par ailleurs. Il y'a peu d'autres villes par delà le monde, seulement des villages, des bourgades, des... Paroisses.>>

Il soupira d'un air préoccupé.

<<De nombreux nobles de la Haute-Cité préfèrent s'amuser plutôt que d'aider le peuple. Ce qui agace au plus haut point les opprimés, qui lancent parfois des attentats. Quant à l'Empereur, il est "occupé", dit-on. Le monde entier est en train de sombrer peu à peu dans une guerre civile.>>

Puis il reprit son grand sourire amical.

<<Mais cela ne vous intéresse pas du tout ! Allons donc, je me dois de vous préciser que je ne puis vous enseigner l'art et la manière d'user d'une épée. Mais je ne laisserai point un aussi illustre et distingué personnage tel que vous me conter une si enchanteresse et émouvante histoire sans vous donner quelque chose en échange. Un petit conseil, que je crois bon de vous léguer. On a dit autrefois... Que l'épée était un prolongement du corps et de l'esprit. Je pense qu'avec cette simple phrase, vous serez capable d'accomplir des prouesses, voire de reconquérir votre royaume. Pensez juste que votre épée est un moyen d'accomplir ce que vous voulez. De créer ce qui doit être réel.>>

Gérard brisait le mythe des vieux bretteurs aguerris qui, eux, soutenaient de tous leurs vieux os qu'une épée ne servait qu'à se défendre. Une épée, un simple outil pour se défendre ? Non, une épée est différente. Une épée a d'autres fonctions que celle de se défendre, de protéger. Celle de changer le destin.

Pensif, Gérard ajouta un petit bâillement avant de s'affaler sur la table et de continuer sur un poème vaseux.

<<De toute façon, le monde est en perdition, dans toute la vie, il n'y a aucun esprit...

Ses joues étaient roses

Ryooo avait écouté les paroles avec assiduité. L'empire, les Roi, les Tours, il n'en savait trop rien.Lorsqu'il avait commencé à parler, l'homme était apparu plus jeune qu'il ne le faisait paraitre.
Ryooo était étonné. Un lien très simple c'était créée en si peu de minutes. Il avait raconté sa vie à une personne inconnue.

Elle lui avait dit. Que celui en qui il aura confiance l'aiderait. Et il avait confiance en celui envers qui il ne voyait pas le visage.
Parce que la confiance ne se fait pas juste d'un coup d'œil.
Il sentait bien que sous cette capuche , ne trônait guère un vieillard. Ni un enfant.
Un jeune adulte ?
ou bien quelqu'un de son propre âge ?

Ryooo n'en savait rien. Mais..il avait absolument confiance en Elle.
C'était la seule chose qu'il n'avait pas dite à son mystérieux interlocuteur.
La raison de sa venue dans cette auberge.
En vérité, il devait y retrouver celle qui l'avait aidé, ces derniers mois. Celle dont les joue rose avaient aisément fait rougir celle du Jeune homme aux lunettes.

Mais il ne pensait pas trouver celui en qui la confiance régnerait ici. Dans une taverne.
Cet homme, dans ce coin sombre.
Affalé sur une table.

Un homme qui avait réveillé un sentiment en Ryooo. Un sentiment de sympathie. C'était la première fois qu'on lui parlait comme ça. Entremêlant élégance , rhétorique, et harmonie ...
Il prit le fourreau, dégaina l'épée et la place devant lui.

-Vous ne le savez pas. Mais je ne veut pas m'en servir. J'ai peur. Trop souvent peur. Et... Si cette peur jouxte la violence qu'une lame peut apporter à ma colère enfouïe.. je ne veut pas y penser.


Ryooo se frotta les cheveux. Un petit sourire se dressa sur ses joues.

-Et, comment vous nommez vous ? Intriguante Personne du coin sombre ? Vos pensées sont-elle aussi troublées que votre visage le laisse parraître?

L'individu ne l'avait peut être pas remarqué. Mais Ryooo le regardait depuis le début. N'ayant pas peur de découvrir," celui de dessous la capuche noire".

L'homme à la capuche frissonna. Personne ne saurait jamais pourquoi, à ce rythme. Il se contenta de reprendre contenance et de se redresser. Il ne semblait pas tant être affalé que cela. Il sembla fredonner quelque chose avant de répondre, de façon très laconique :

<<Je m'appelle... Gé-rard.>>

Il sortit sa propre épée et la posa sur la table, à côté de celle de Ryooo.

<<G... E... R... ...A... R... ... D.>>

Il resta immobile comme une statue, les bras croisés.

<<Ce coin ne me semble pas sombre du tout. Quant à mes pensées, puissent-elles demeurer inconnues jusqu'à la fin des temps, et même au delà, si possible. Ce sont d'étranges montures que vous arborez là. On dit que seules les personnes âgées en ont besoin, mais il semblerait qu'il ne s'agisse, encore une fois, d'une généralité erronée.>>

Gérard ? Oui, Gérard, il était connu sous ce nom. Son visage avait été brûlé dans l'incendie qui lui avait également ôté ses deux parents.

Un télépathe très puissant aurait beau se trouver dans la taverne, il n'aurait pu discerner les pensées de Gérard, comme s'il... N'existait pas.

<<Mon "visage" vous amuse, n'est-ce pas ?>>

écoute au moins cette musique

La question avait interloqué, le jeune homme, qui rajusta ses lunettes sur ses cheveux.

-Non..non..Votre visage ne m'amuse pas. Je.. Je .. Vos pensées sont.. Oui.. Si.. j'ai..euh.. des montures ? Vous parlez de mes lunettes ?

Ryooo les posa entre les deux épées. Et se frotta les yeux.

-Ma vue à défaillit à l'âge de Huit ans.. Jynka.. ma nourrice.. m'a offert ces lunettes. Aujourd'hui, dix années plus tard, je n'en ai plus réellement besoin. Mais elle me rassurent.

Ses pupilles noires, et ses rétines marron fixèrent Gérard. Il cligna des yeux.
Air fatigué, mais qui lutte contre le sommeil. Parcequ'il veut rester éveillé à parler avec cet individu.
Ryooo hésitait à dire quelque chose..
Il redressa son menton en avant vers la tête de Gérard, et fixa ses bras croisés.

-Vous êtes quelqu'un de bien...Gérard.

Ryooo ferma ses yeux et tomba inconscient, la tête enfouie dans ses bras.

Gérard avait l'air contrarié. Son interlocuteur s'était endormi devant lui. Il était vrai que d'habitude, c'était l'inverse qui se produisait. Pensif, Gérard se leva avant de poser une autre bourse sur le comptoir et de s'en aller. Dehors, la nuit était déjà avancée. Les étoiles étaient visibles. La cité s'endormait peu à peu. Personne ne remarqua l'étranger à la capuche qui marchait silencieusement dans le noir des ruelles. Après le couvre-feu.

Le lendemain, Ryooo se réveilla dans une chambre de l'auberge, spacieuse, luxueuse même, très confortable et douillette. Elle avait été payée, "pour le monsieur aux lunettes qui a eu l'impolitesse de s'endormir pendant qu'on lui parlait". Son épée était adossée au mur, des vêtements propres étaient à disposition, et une corbeille de fruits trônait sur la table propre et bien préparée. Dehors, l'été frappait fort les murs de la cité. Un ciel azur et matinal, un soleil très vif malgré l'heure peu avancée de la journée, de grands nuages tout blancs, et un vent frais et rafraichissant. Les gens se réveillaient et s'activaient.

Gérard était reparti avec Laly, plus tôt dans le matin. Peut-être auraient-ils l'occasion de se recroiser, ailleurs. Le destin marchait avec eux.

Non ! Ne partez pas..

Ryooo regarda ses nouveaux habits. Il les enfila rapidement.Il prit au passage une pomme. Descendit les escaliers rapidement. Le Soleil embaumait la pièce d'hier Soir. Sans aucun autre client que le Gros buveur de Bière, servit par le Barman, qui affichait tout sourire à Ryooo.

-Monsieur à Bien Dormi ?

-Je.. Ou ..Ou est-il ?

-Mais qui dont ?

-L'Homme, celui qui m'a payé tout ça ..je doit le retrouver.

-Il a prit la route..ce matin..et..

Ryooo serra son poings et jeta la pomme sur le Gros étonné qui la reçu dans les mains. D'un pas très rapide, Ryooo fonça dans l'escalier en remontant vers la balustrade de sa fenêtre. La Route continuait. Mais il n'y avait aucune trace de Gérard.Il frappa du revers de la paume la balustrade.
Il n'avait même pas eut le temps de lui parler. A vrai dire, il ne c'était même pas rendu compte de son assoupissement hier soir.
Ryooo regarda son épée et enfila sa ceinture.
Boutonna sa cape. Redressa ses cheveux et ajsuta ses lunettes sur son front.
Il remit son épi baladeur droit vers le ciel, dnas une courbe aérienne, et enfila ses bottes.

Il arrivait en bas. Prenant le "mot" de Gérard.
Il courait dans la rue lorsqu'une main attrapa son épaule.

-Ryooo ? C'est Bien Toi?

Il aurait pu reconnaitre ses yeux, même aveugle, se visage si familier.
Si agréable.
Et..

-Que fait-tu ici, tu m'as dit que ton père voulait que tu reste dans ta Tour .

-Je n'aime pas mon père.

-Je.. Je comprend.. Euh.

Ryooo se frotta la nuque.

-Je doit retrouver un ami.

-Gérard..N'est ce pas ?

-Ne lit pas mes pensées. . .

-Tu es si prévisible, Petit Ryooo..Je..

-Hmm.. Princesse, ce n'est guère le moment il me semble. Je doit retrouver celui qui m'a payé une chambre et lui remboursé tout cela. J'ai une dette envers lui.

-Le Soleil te guidera alors ?

-Tu viens avec moi ? Non.. Je préfère te savoir ici.

-Oui.. Mes Rayons t'aiderons certainement.

-Certainement. Bref.. Je doit y aller.. Princesse, ce fut un honneur.

Il fit une révérence, eut droit à une bise sur la joue, et tout content s'élança dans la rue en zigzaguant de gauche à droite, furetant entre les marchands ambulants et les charrettes.
Il retrouva son cheval, Coupa les Rennes. Grimpa en Selle. Et salua le Bel et Enivrant Soleil d'été.

D'une Ruade en arrière le cheval partit au galop, la cape au vent, les cheveux en arrière et les lunettes sur son nez, notre imaginatif aventurier partait à al recherche, de ce nommé Gérard, avec pour seul indice, que celui ci avait prit la route.

A une croisée de Chemin, des enfant jouaient.
Ryooo stoppa sa course effrénée pour leurs demander.
Ils indiquèrent le chemin de l'Homme et de la Sympathique Jeune fille.

Car à force de demande, Ryooo avait finit par comprendre que Gérard ne voyageait pas seul.
Mais le vaste Empire était Grand. Ou pouvait donc ce trouver , ce si gentil préteur d'argent ?